Cycle en Terre vous propose du jus de tomate belge. C’est exceptionnel. Le saviez-vous ?
Du jus de tomates chinois
Le jus trouvé en général en magasin ne provient pas d’Italie, comme on peut le croire mais bien souvent … de Chine !
Si vous ne les avez pas encore vus, ils valent la peine. Voici 2 documentaires qui en parlent:
- L’OR ROUGE : L’HISTOIRE DU CAPITALISME À TRAVERS LA TOMATE – JEAN-BAPTISTE MALET
- Tomate, la sauce la mondialisation
Du jus de tomate belge
Et du jus de tomate belge ? Hé bien c’est rare, parce qu’en produire nécessite des tunnels, une récolte manuelle, une cuisine, de la pasteurisation… Et cela se répercute sur les coûts de production et donc le prix d’achat. Pour pouvoir vivre d’amour et de jus de tomate pasteurisé, il faudrait le vendre au prix d’une bonne bouteille de vin. (Imaginez pire encore : la passata qui, elle, est longuement chauffée pour évaporer l’eau contenue dans le jus et donc coûte cher en énergie).
Alors, comment peut-on vous en proposer ? Parce que Cycle en Terre est producteur de semences !
Le jus est un sous-produit pour nous, dont nous ne faisons rien (euh, si, l’équipe en boit jusqu’à plus soif !). Sauf si nous la valorisons, ce que nous avons fait cette année grâce à notre partenaire: “Délice de Marie” à Villers-le-Bouillet. Merci à eux, c’était un défi de passer notre jus dans les tuyaux destinés à la pasteurisation de jus de pomme, et ils l’ont fait !
Mais notre jus est encore plus extraordinaire …
… car il est extrait de variétés reproductibles qui ont été sélectionnées pour leur rendement, leur calibre, leur couleur mais surtout pour leur goût (lié à la richesse nutritive), contrairement aux critères de sélection des tomates hybrides F1 habituellement utilisées pour les grandes cultures destinées à la fabrication de jus, de passata ou de concentré de tomates.
Et comme il est extrait de variétés reproductibles, et qu’il finance Cycle en Terre et la multiplication de semences en Belgique, ce jus de tomate est une action politique : il soutient l’autonomie alimentaire.
C’est bien joli tout ça, très engagé, mais comment on le consomme ?
- En jus, tout simplement, éventuellement aromatisé de sel de céleri ou d’autres herbes aromatiques mixées (basilic !). Les enfants peuvent apprécier dans leur gourde à l’école !
- En sauce tomate à condition de l’épaissir :
- soit en ajoutant une cuillère à soupe de farine ou de fécule de maïs : il suffit de procéder comme pour une sauce béchamel
- soit en le faisant mijoter (très très longtemps) votre jus
- En sauce tomate fraîche. Ajoutez au choix à votre jus :
- des épices selon votre goût (cumin, poivre,…)
- des aromates comme : du basilic, de la coriandre, de l’ail, estragon, persil …
- un peu de sel
- un peu d’huile d’olive pour l’émulsion
- du tabasco
- du vinaigre de Xérès
- du citron
- ….
- En Bloody Mary pour le fun d’une soirée en amoureux, ou entre amis :
- Mélangez énergiquement 30 cl de jus de tomates avec 16 cl de vodka et 3 cuillères à café de sel de céleri.
- Ajoutez 6 gouttes de tabasco et 4 cl de jus de citron et 2 cuillères à café de sauce Worcestershire
- Versez dans les verres, et ajoutez des glaçons
- En soupe de tomate !
Quelle quantité de jus ?
La version cubi en 3L pour une dégustation longue et variée
La version en petites bouteilles de 250 ml pour emporter facilement
Nos stocks sont bien entendu limités, notre métier étant la semence et non le jus. Profitez-en tant qu’il y en a !! Les bouteilles qui viennent d’être produites se conservent jusqu’en août 2024.
